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Historique : Almanach des sports 1899 (2)

Almanach des sports
Paris - 1899
page 387
(Article publicitaire)
LECLERC FRÈRES
PROFESSEURS DE BOXE FRANÇAISE, BOXE ANGLAISE ET CANNE
15, Rue de Richelieu, PARIS
En escrime nous avons le fleuret et l'épée. Les fleuretistes s'attachent avant tout à être brillants, les épéistes, à être pratiques. MM. Leclerc sont,e n boxe, des épéistes. Avant tout, ils mettent leurs élèves en état... de se battre dans la rue. Leur art est un art de défense et non de ronds de jambes plus ou moins harmonieux. Tous les coups qu'ils enseignent sont rapides et dangereux. En fort peu de temps, ils procurent à un inexpérimenté les moyens de tenir tête à un adversaire beaucoup plus vigoureux
Leur méthode est composée de vraie boxe anglaise et des coups de pied les plus durs de la vieille « savate». Toute feinte, toute attaque, toute parade qui n'est pas possible dans une affaire sérieuse en est rigoureusement exclue. Aussi les élèves de la salle Leclerc se sortent-ils de toute aventure avec un brio légendaire. Entraînés au vrai combat, sachant frapper directement et fort, ils sont des adversaires malaisés, des proies que nous ne recommandons pas aux détrousseurs nocturnes.
Le Vendredi 25 septembre 2009 @ 17:58:39 [Lu 2708 fois]
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Historique : Almanach des sports 1899 (1)

Almanach des sports
Paris - 1899
Pages 380 a 387
- 380 -
Pour terminer avec l'historique de la boxe anglaise, qui a précédé
la nôtre, rappelons que le premier code régulier de ce sport a été
établi aux dix-huitième siècle, par Jack Broughton, dont le nom est
célèbre de l'autre côté du détroit.
Les origines de la boxe française ne sont ni aussi anciennes, ni
d'ordre aussi relevé. C'est vers 1830 que l'exercice de la savate, qui
précéda l'art des Charlemont et des Castérès, fut en honneur dans
les bas-fonds de la société française. Les « casquettes à trois ponts »
de l'époque inventèrent ce mode de combat pour vider leurs querelles intéressées. Dans la savate, la garde était très basse, les jambes
très écartées, les mains portées en avant. Un coup célèbre, dit coup
de musette, consistait à relever le nez de l'adversaire avec la paume
de la main ouverte.
Le premier professeur de savate fut Michel Pisseux, dit Crasseux,
qui exerça à la Courtille, dans un bouge maintes fois décrit par les
écrivains du temps, Balzac et Dumas entr'autres. Michel Pisseux
compta parmi ses élèves le duc d'Orléans et lord Seymour, dit
l'Arsouille.
Le Vendredi 25 septembre 2009 @ 17:58:17 [Lu 2791 fois]
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Historique : Dictionnaire de la conversation

Dictionnaire de la conversation
et de la lecture
Tome VIII
Belin-Mandar - Libraire -Paris 1833
Page 256
BOXER
(art de),espèce de pugilat, qui fait, pour ainsi dire, partie
intégrante du caractère national des Anglais, et qui a des règles et
des usages dont l'observation est regardée comme sacrée par les
individus que leurs mœurs ou leur position sociale infime portent plus
particulièrement à se faire justice eux-mêmes des injures ou des
sévices dont ils croient avoir à se plaindre.
Considéré sous ce point
de vue, l'art de boxer peut être mis sur la même ligne que l'art de tirer la savate, autre genre de pugilat fort en honneur parmi la populace de la plupart des grandes villes de France.
La dissemblance immense des deux arts apparaît
toutefois dès qu'on compare dans les deux pays la position sociale des
individus qui les protègent, et la considération dont sont environnés
ceux qui les pratiquent. Bien que"depuis quelques années les dandys parisiens aient essayé d'établir en principe que des leçons de savate (v.ce mot)
étaient tout aussi nécessaires au complément d'une éducation à la mode
que des leçons de danse ou d'escrime,bien qu'il y ait même en ce
moment à Paris tel professeur de savate qui
ne donne pas de lecons de son art à moins de 5 francs le cachet, et
qui, avec son brillant cabriolet, éclabousse, et quelquefois écrase le
modeste professeur de philosophie allant à pied enseigner pour 15 sous
l'art si difficile de mépriser les richesses , nous doutons que jamais maitre en fait de savate réussisse
parmi nous de devenir un personnage tellement important que nos grands
seigneurs en fassent leur commensal, et que nos journaux de toutes
couleurs ( si enclins cependant à la louange, moyennant 1 fr.
50 c. la ligne) entretiennent la cour et la ville de ses faits et
gestes, et annoncent à l'avance et avec fracas une de ses séances
académiques. De l'autre côté de la Manche an contraire, un boxeur de
quelque talent, s'il est adroit, s'il se porte bien, et s'il est
heureux, ne tarde pas à avoir des admirateurs aussi fanatiques, aussi
dévoués que peut en compter en Italie tel maestro ou tel
chanteur.
Le Mercredi 22 juillet 2009 @ 12:04:58 [Lu 2897 fois]
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